samedi 27 mars 2010

4, 8, 15, 16, 23, 42.



Le train et l'écriture pour la millième fois. Un mouvement pousse à en esquisser un autre, un à soi.
Une fuite en avant moins éclatée, moins dévorée par la multitude.
Parfois, le bus, le train, le métro, la voiture ne s'arrêtent plus. C'est un soulagement sans précédent. Le corps en mouvement et l'absolution pour tous les points de fuite, pour tous les angles morts, pour toutes les libertés, surtout celles qui se prennent.

- Je peux être absente et là en même temps -

Perpétuel regard entravé et libéré uniquement par son propre désir.
Le droit de regarder en arrière et de tout réinventer.
La lucidité perd de sa brillance, de son éclat, elle n'a plus de Raison (d'être).
La folle du logis s'installe et goûte le vent.

- Je suis une fiction, je suis pire qu'une fiction, je suis la pire des fictions -

Bête et infirme, sans jambes, sans estomac, sans nourriture, créée par une faim qui n'a pas de but, qui n'a pas d'objectifs, d'horaires à respecter, de vaisselle à faire, ni même de plaisir à contracter.

- Je suis aveugle sauf à moi-même -

- Je suis une maison dans laquelle personne ne veut vivre mais où tous veulent aller -


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