mardi 11 décembre 2007

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Il faudrait décrire le ciel, la façon dont les nuages s'accumulent, laissant un trait bleu pâle d'une finesse angélique, de ces horizons éthérés, innocents.

Ce serait plus simple de prendre une photographie, n'est-ce pas?
Pourtant, elle ne croit pas que l'appareil puisse capter la beauté, ou peut-être que si, mais pour la figer, pour en immobiliser le mouvement, sans retranscrire ce que cet instant, ce paysage a à offrir.

Elle se dit qu'elle-même est un peu comme un cliché, glacée et brillante.

Il faut fermer les yeux, et imaginer le reflux de la mer quand on pense à elle, les marées, la lune, de ces choses viscérales, autant d'obsessions que de défiances.

C'est ainsi qu'on la connaîtrait vraiment...

Sur les négatifs des photographies que j'ai fini par prendre d'elle, entre deux soupirs, deux sourires, deux larmes, on voit apparaître la brûlure de son regard, et l'incandescence de son âme...

1 commentaire:

Bip bip et coyote corporation a dit…

Et dire que certains ne voient dans un regard que des yeux qui se posent sur eux...
Etrange comment l'on voit ce que l'on veut voir, et encore plus etrange comment on voit ce que les autres veulent voir