samedi 10 novembre 2007

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Avant, je croyais que deux amants étaient forcément bavards. Je ne savais pas combien l'on pouvait être abrutis de désir. Ecrasés d'un défi lancé aux étoiles.

Nous avions pris le train, pour nous mettre à l'épreuve, du temps.
Du paysage qui défile.

Nous avons bu. L'ivresse est venue avant.

L' imminence. Ce danger latent, qui met en scène les fragrances du désir et l'odeur de la peur.

Chacune de ses résolutions...

Cet air connu que l'on s'amuse à déchiffrer, pour le plaisir...

J'ai pris ta place quand tu es parti. Au creux de ton lit, j'ai un peu baillé, je me suis étirée. Je voulais sentir mes articulations craquer dans ton corps, je voulais éprouver ta fatigue, la savoir me distendre.

13 commentaires:

Julie a dit…

toujours là, toujours bien à te lire chez toi.

émi a dit…

LilyLune > ça me fait d'autant plus plaisir que quand je suis chez toi, je me sens très bien aussi :)

Anonyme a dit…

Tu permets que je pose la chandelle, je fatigue?...
;-))

Anonyme a dit…

oooooh

Bip bip et coyote corporation a dit…

Ce qui a de bien dans l'amour, c'est qu'il n'y a pas forcement de codes ou de règles... Haaa ces potentialités infinies!
C'est quand meme une sacré aventure à chaque fois, a chaque instant.

émi a dit…

Ardalia > Je pense à acheter un lampadaire, pour pérenniser la chose ;)

M. TR > Ouais t'as vu, hein, la classe :)

Bip Bip > C'est beau ce que tu dis chéwi bibi ! (le voilà le vrai Yves que j'aime ;) parce que le Mister Hyde-là hein, :p )

Bip bip et coyote corporation a dit…

Mister Wide? ;)
Oui l'autre né de la confrontration entre l'ego et autrui, l'alter ego lui etant plus une porte de ce cours... L'alterité devant de toute facon s'exprimer, la vie et la nature trouvera toujours son chemin... Amen (omen)

Anonyme a dit…

L'ivresse vient toujours un peu avant quand elle comprend la situation... :-)

émi a dit…

Marionnette > je vois qu'on a une copine en commun ;)

Anonyme a dit…

Mais oui! :-)

meg a dit…

Avant, je croyais que deux amants étaient forcément abrutis de désir. Je ne savais pas combien l'on pouvait être étoiles. Ecrasés d'un défi lancé aux bavards.

émi a dit…

Meg > Mais encore?

meg a dit…

l'art des formules à double tranchant, ce qui se cache derrière, ce qu'on ne veut surtout pas que le lecteur comprenne