vendredi 2 novembre 2007

Abonnée absente

(petit mot trouvé dans ma boîte aux lettres, aujourd'hui)

"bonjour excusé moi pour le dérangement je veux vous dire que tu me plait becaup ça fait longtemps que jenvie de vous le dire mais je suis un peut timide j'ai des sentiment envers toi. si y a moyen et si t'es libre j'aimeie bien de faire des connaissance avec toi, voila quoi? je suis le mecano et tu me connais bien. si vous ete interessé voici mon numero 06 ** ** ** **"

(petit panel de textos/mails de la même personne qui s'échelonnent sur environ un mois et demi, et n'ont jamais obtenu de réponse)

"tu crois qu'on peut vivre asocialement? - tu penses que c'est possible de vivre sans laisser de traces? - tu as encore foi en l'homme toi aujourd'hui? - il faut qu'on parle, vraiment - j'ai vraiment besoin de te parler - toujours pas décidée à répondre? - tu ne réponds pas, dommage - toujours pas décidée à répondre - tu as déjà mangé indien?- ne fais pas ta mauvaise tête"

Bizarrement, je me demande pourquoi je préfère celui qui ne m'écrit pas.


Muhuhu

22 commentaires:

Mademoiselle Coco a dit…

Après, on tire des conclusions hâtives : "je n'attire que les loseurs". Mais non !! C'est juste que le loseur n'a peur de rien, surtout pas de ses sentiments purs. Donc que tu es au courant que tu l'attires. Alors que les pas-loseurs, parfois, tu les attires mais tu ne le sais pas. Bref, la vie c'est compliqué (dis merci à M. Havana Club pour ce joli commentaire si bien étoffé et si profond...)

Julie a dit…

Ah ouais...Quand même.

émi a dit…

Mlle Coco > Rien à dire, ton analyse est brillante... Ou en tout cas, elle a le mérite d'être extrêmement rassurante. :)

Lily > Oui, hein...

mlys a dit…

waouou ...quel succès! Il continue toujours et encore de t'envoyer des messages ? Ah les hommes...

Pico a dit…

Mlys> A ce compte là, "ce n'est pas un homme, mais plutôt une machine"...

Anonyme a dit…

Je crois qu'il y a une certaine intelligence à faire ses adieux aux personnes qui ne veulent plus faire partie de son propre entourage. C'est sain, ça lave parfois l'ego, j'irais même jusqu'à dire que c'est très hygiénique.

émi a dit…

Mlys > J'm'en passerai bien de ce succès...

Pico > Muhuhuhu

Benj > Oui... Maintenant a compris. T'as pas tort :)

Anonyme a dit…

p'tin mais manger indien ça se refuse pas !!!

Pierre a dit…

34.

(marche silencieusement ——————— après cela, tu parleras)

émi a dit…

abs > Comme disait Desproges, on peut manger n'importe quoi, mais pas avec n'importe qui :)

Piero > tu montes une secte avec moi? Je te sens l'âme d'un gourou :)

Pierre a dit…

possible... y a des thunes en jeu ?

émi a dit…

Piero > Forcément, sinon ça n'a strictement aucun intérêt :))

Anonyme a dit…

ah quand même...
quel effet tu lui as fait...

Anonyme a dit…

Oh la perfide !

Elle qui ne retient que les mauvais bouts ! Elle qui ne voit que les défauts !

Pourquoi ne parlez-vous pas de mon visage d'Apollon ou de la perfection physique de mon corps ? Pourquoi ?

Laissez-moi une seconde, je vais vous-y introduire. Ecoutez-moi bien car ma version des choses est bien plus proche de la réalité.

Le soir tombé, on avait la désagréable impression qu'elle se traînait sur une flaque de colle, qu'elle ne parviendrait jamais à traverser la largeur de la pièce. Elle s'approchait, lente et puissante, à pas lourd, non pas vers le mâle étendu sur son grand lit, mais vers ce sexe. Ce sexe d'homme levé. Fascinée, somnanbule, hyponothisée par ce poignard excentrique. Elle vous attrapait le bout et le serrait dans son poing à vous faire hurler, l'enfournant aussitôt après entre ses lèvres gonflées, mûries par le plaisir, le cajolant de la langue comme pour calmer une douleur. Puis d'un bond, on la voyait le dos tourné, à califourchon, jambes repliées, sans dévulver, ployant, cassant la tige à l'intérieur, vissée, elle s'abattait lourde, en sueur, la peau plaquée, bruit mou, corps à corps, va-et-vient, épuisant. Elle poussait un grand cri, pris aux chairs, quand le sexe s'échappait d'elle par mégarde dans l'allure désordonnée du mouvement, tombant, massive, inerte, assassinée, sans souffle, coeur en suspens, perdant la bave au coin des lèvres sur l'oreiller, sans geste, récroquevillée, quelques longues minutes, en silence. Foudroyée.

S'il vous plaît ma charmante, parlez-moi d'amour !

émi a dit…

Monsieur le Mécano > (...)

mlys a dit…

heu ...j'ai raté un épisode ici ? Emi, bah tous les succès ont leur revers de médaille non ? Allez il s'arrêtera bien un jour, fatigué de n'avoir aucune réponse.

Pico: une machine qui écrit des mots d'amour ? Pourquoi pas, après tout. Sinon ça s'appelle aussi un amoureux transi tout simplement non ?

Pico a dit…

ah mlys, revois tes classiques du Space Opera...

Anonyme a dit…

Il ne serait pas un peu lourd ? XD

émi a dit…

Mlys > comme dit la chanson "ça s'en reva et ça revient... ça se gnanan nananan" (je chante en yaourt, hein)

N'empèche quant à l'amoureux transi, je dirais que y'a un pas, et pas des moindres à franchir pour être un maniaco-compulsif obsessionnel. Je dirai qu'on en est plutôt là.

Pico > Les classiques du soap opera, tu veux dire plutôt, non? (...)

Marine > Oooh à peine ;)

Bip bip et coyote corporation a dit…

Hi hi, ce type resume a la perfection , l'ambiance film de cul a l'arrache sut le net...(bon ok je lance pas la pierre, mais il m'a presque exité le bougre -_-).
Mais on sent quand meme l'influance marc dorcel.... A bon amateur, ben... salut !
J'suis ptdr

émi a dit…

Bip Bip > Que tu boives, c'est pas un problème... Hein. Je comprends. La vie, c'est pas facile. Mais que tu viennes sur mon blog quand t'as bu, hein. Ca, c'est une autre paire de manches :p

Anonyme a dit…

Tsss je te jure, les types comme ça m'énervent
Qu'un mec tente sa chance, c'est tout à son honneur
Mais qu'il insiste encore et encore malgré ton silence, faut être con;, et irrespectueux envers toi, dont ildit que tu lui plais, ms dont apparemment ça lui est égal de t'emmerder avec ses textos/mails..

Jte jure, y'en a faudrait leur greffer un cerveau des fois !!!