mardi 23 octobre 2007

Il fait beau, lalala

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Un point lumineux.

Il fait face aux nébuleuses qui constituent l'essentiel de mon être.
J'ai ajourné le sentiment de plénitude.
Regarde comment je fais : je prends du papier, je plie, je dessine et je coupe dedans.
Ca fait des bonshommes qui se tiennent par la main.
Et après, je coupe encore un par un.
Jusqu'à ce que je n'ai plus que des miettes de papier disséminés en petits tas inutiles.
C'est pas bien pour les arbres, ma maman a dit.
Ce que je fais pour rendre à la nature, ce qui revient à la nature, c'est que je regarde les couleurs mordorées et chatoyantes de l'automne m'iriser la pupille.
Enfin, je peux pas le voir ça, mais c'est l'impression que ça me fait.
J'arrive même à le faire sans reprendre mon souffle.
A la fin, je deviens bleue.
Assez pour penser que marcher sur l'eau est possible.
A la place de traverser des ponts.
Parce que tu vois, c'est ce dont ma vie est faite : traverser des ponts.
Alors que franchement, je préfèrerais marcher sur l'eau.
Ce vieux fantasme, immense d'onirisme, épouvanté de chaos ambiant.
Je préfère ça à voler, je te le dis tout de go.

Densité et inconséquence, réunies, unifiées, fondues l'une dans l'autre.

Le mystère du résolu, c'est un mystère de résolu.

Là, ça sent la volute du café dans l'air et puis celle de la cigarette aussi.
J't'dis pas l'inanité du truc.

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5 commentaires:

émi a dit…

il est si pourri que ça mon texte pour que personne le commente ?

(je demande comme ça, hein)

Anonyme a dit…

Depuis quand t'es notée aux commentaires toi ?

émi a dit…

Anonyme > Depuis que tu ne m'écris plus, bien sûr :)

Anonyme a dit…

Non. On lit en silence nuance. :)

émi a dit…

Lily > Roooh l'autre, comment t'y vas toi!!

:p