samedi 20 octobre 2007

The Story Of My Life (3)


11.05.2007


Je ne pourrai jamais oublier la fulgurance avec laquelle je l'ai aimé. La brutalité de ce sentiment. La faille qu'il a toujours su occuper. Pour me faire du mal.


Comme démembrée, un pantin désarticulé.


Je l'ai quitté. Je ne pouvais plus supporter ses mains. C'était une des premières choses qui avait attiré mon regard sur lui, ses mains, longues, fines, délicates. Je les avais très vite imaginées se poser sur ma nuque, étreindre mon visage. Maintenant, j'ai peur qu'elles ne m'étouffent, ne m'enserrent, ne me laissent des traces indélébiles sur la peau.


Je vois la caresse se transformer en un acte de cruauté, je sens ma propre résignation.


C'est ce qui est le plus effrayant, cette passivité. Cet espoir mêlé de désespoir, alors tu m'aimes puisque tu me hais. Alors tu m'aimes puisque tu me tues.


Ton pouce se pose sur mes lèvres.


Et oui, je me suis tue.









7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah tes mots...
Ah Brel...
Oui mieux vaux s'être Tu.

Anonyme a dit…

Toi aussi tu generes des tyrans ?
c'est cool l'hysterie hein ? :)

(tres beau texte, mademoiselle)

émi a dit…

Lily > je n'avais plus trop le choix...

Abs > arh, j'ai rien dit mais CE dico avec Mal Femmée...
C'est un bienfait pour l'humanité. (En tout cas, j'me sens moins seule maintenant.)

(merci mademoiselle itou)

Anonyme a dit…

C'est vraiment très beau...
J'aimerais avoir une telle plume, quel talent !

Je repasserai...

émi a dit…

Princesse Léa > Eh bé merci miss...
Et reviens quand il te plaira ;)

Bip bip et coyote corporation a dit…

Au premier temps de la valse... et oui tte seule tu souri(s)(e) deja... Paris bat-il la mesure?
j'y suis a peine, je t'appercois et me questionne deja.

émi a dit…

Bip Bip > t'as bien retenu ta leçon dis donc ! :p